Dans le rugby, en plus d’avoir un grand gabarit, les joueurs doivent aussi avoir une bonne vitesse. Bien entendu, ce principe varie en fonction de votre poste mais, néanmoins, il représente toujours un atout. Pour arriver à cette fin, il existe des exercices à la fois simples et rudes à pratiquer.
Les différentes sortes de vitesse
Au rugby, on parle généralement de trois vitesses bien distinctes et interdépendantes. À la base, tous les joueurs doivent avoir une grande vitesse réactionnelle pour ne pas ralentir le jeu de son équipe. En quelques secondes, vous devez être capable d’analyser la situation pour pouvoir prendre la bonne décision. Vient ensuite la vitesse gestuelle où il s’agit de concrétiser votre action. Chaque joueur de votre équipe constitue aussi un atout si vous arrivez à maitriser la vitesse de déplacement comprise dans la vitesse gestuelle. Cela sous-entend la course. Pour ce faire, il faut toujours inclure plusieurs exercices intenses dans vos entraînements. En parlant de sprint, vous ne devez pas réaliser des foulées sur plus de 50 m. Cette théorie découle d’une étude menée par Giarardi et Lemoine en 2000 précisant que lors d’un match, rares sont les joueurs qui parcourent une distance de plus de 30 m dans un match.
Les entraînements pour la course en fonction des postes
Le pilier doit améliorer sa vitesse de course sur 16 alors que pour le talonneur, ce sera sur une distance de 18 m. Si vous occupez la deuxième ligne ou la 3ème ligne aile, le sprint court est limité respectivement à 21 m et 27 m. Sur ces distances, vous devez travailler une foulée bondissante. Après quelques séances, il est essentiel de renforcer la détente verticale en faisant des sauts. Retenez également que, pour favoriser votre vitesse au démarrage, il est nécessaire de faire des exercices avec charges.