En athlétisme, un départ raté est souvent synonyme de défaite pour un sprinteur. Il est alors essentiel pour tout coureur de perfectionner sa technique du starting-block afin d’avoir une meilleure lancée dès le signal de départ.
Choisir son pied d’appui
Dans un premier temps, il est nécessaire de définir votre pied fort, celui qui servira à la propulsion en début de course. Une simple méthode permet de choisir son côté d’appui, il suffit de se placer sur une ligne droite et de se laisser tomber. Le pied qui réagit en premier est celui à mettre en avant pour le départ.
Prendre position sur le starting-block
Avant le lancement de la course, le sprinteur est amené à ajuster l’emplacement des cales au niveau des blocs de départ. Leur position est à modifier en fonction des préférences de chacun. Toutefois, il existe une norme standard adoptée par la plupart des sportifs à travers le monde. Elle consiste à mettre la première calle à 2 pieds de la ligne de départ et la seconde à 3 pieds. Les mains seront à placer de façon horizontale sur la ligne en question en utilisant les doigts comme appui. Au signal « prêt » du starter, le coureur doit avoir l’épaule légèrement penchée en avant de manière à supporter une grande partie de son poids sur ses bras. Notez que cette dernière position peut être assez gênante pour les débutants bien qu’elle soit nécessaire pour le bon lancement de la course. Il est ainsi recommandé de bien la travailler durant les entrainements en vue d’une meilleure maîtrise une fois la compétition venue. Pour une meilleure propulsion durant l’épreuve de 100 ou 200 mètres, il est préconisé d’utiliser le mode de course « griffé » consistant à ne pas laisser les pieds en l’air trop longtemps.